
Les auteurs de livres ne possèdent pas vraiment de statut professionnel. Pourtant leur travail alimente une filière de plus de 80 000 personnes, des éditeurs aux libraires.
Ils sont les créateurs, ceux sans qui rien n’existerait, et pourtant ils restent la variable d’ajustement : la moitié d’entre eux vit avec moins que le smic.
Leur situation ne cesse de se dégrader. Les gouvernements successifs, sans y prendre garde, malmènent les auteurs, les placent dans des cases inadaptées, augmentent leurs cotisations au moment où leurs revenus baissent.
La propriété intellectuelle est un enjeu majeur du XXIème siècle et la France ignore ses auteurs. Le déclin de la création littéraire aura des répercussions sur l’ensemble du secteur culturel : c’est aussi un choix de civilisation.
Un constat détaillé, précis, de la situation a été dressé par la Ligue des auteurs professionnels. Il est dès maintenant disponible en ligne et en téléchargement.
Le communiqué de presse de la Ligue :




Thierry Groensteen, historien et théoricien de la Bande Dessinée, a présenté une courte histoire des mobilisations des auteurs de BD lors de la dernière session des États Généraux à Angoulême. C’était le résumé d’un riche document, La mobilisation 
Dernière ligne droite. L’enquête auteurs des États Généraux de la Bande Dessinée sera close dans quelques jours seulement, le dimanche 15 novembre 2015. Pour rappel, elle est ouverte à tous les auteurs de Bande Dessinée, professionnels, étudiants ou amateurs. Toutes les réponses comptent, car plus les résultats de cette étude seront nombreux et diversifiés, mieux ils aideront les acteurs économiques, culturels et institutionnels à prendre de bonnes décisions pour tous.